Les Estivales 2008

Les Estivales 2008 se sont déroulées du 16 au 23 août dans des locaux du centre de Parménie en Isère.

Programme

Matin Après-midi Soirée
Dimanche 17 Témoignage et parcours personnel d'un visiteur d'abattoirs (Jean-Luc Daub) L'équilibre nutritionnel du végétalien (Laetitia Tapping)
Lundi 18 La protection animale et l'euthanasie: osons en parler! (Caroline Lanty) La déclaration universelle sur le bien-être animal de la WSPA (Kerenza Vlastou) Représentation de l'animal dans le cinéma documentaire (projection-débat)
Mardi 19 Présentation de L214 (Brigitte Gothière) Le mouvement pour les animaux (collectif)
Mercredi 20 Avortement et libération animale (collectif) L'éthique (collectif) Les animaux de ferme (projection-débat)
Jeudi 21 L'évolution de la notion d'instinct (Jenny Litzelmann) Sexisme, racisme, âgisme, spécisme: quels points communs? (Yves Bonnardel) Histoire de l'esclavage humain (projection-débat)
Vendredi 22 Présentation du mouvement pour l'abolition de la viande: débats, discussion et organisation de projets... (collectif) Abolition de la viande, suite.
Bilan des Estivales 2008 et perspectives

N'a pu être tenu, en raison de l'indisposition de l'intervenante: La condition des femmes et celle des animaux: analyse d'une proximité politique (Agnese Pignataro)

Affiche

L'affiche ci-dessous incorpore une image de Puppets, œuvre sur vitrail par Judith Schaechter que l'auteure nous a gracieusement donné la permission d'utiliser.

Cette affiche est prévue pour être imprimée en couleur, par exemple dans les boutiques de photocopie qui impriment à partir de fichiers pdf sur clé USB.

Version pdf de cette affiche, pour impression.

Étant donné le coût de l'impression en couleur, elle est prévue plus pour être affichée dans les universités, MJC, bibliothèques, lieux militants... que sur les murs de la ville.

Conception graphique Agnese Pignataro (surtout) et David Olivier (un peu).

Dossier de presse

Végétariens Magazine

Dans le numéro 21 (juillet-août 2008) de Végétariens Magazine, les Estivales sont annoncées sur près d'une demi-page (p. 33) :

Le Courrier de Genève

Chaque samedi de l'été 2008, Le Courrier consacrait un dossier de deux pages à la question animale, suite aux lois suisses récentes sur le traitement des animaux.

Dans son édition du 21 juillet 2008, les Estivales sont mentionnées, à côté d'une interview d'Agnese Pignataro, qui est présentée comme organisatrice.

Le Progrès

Le journal régional Le Progrès a annoncé les Estivales dans son édition Bourg-en-Bresse - Val de Saône nord (p. 7) :

Philosophie Magazine

Les Estivales ont été annoncées dans l'agenda sur le site Web de la revue Philosophie Magazine.

Le Dauphiné libéré

Un journaliste du Le Dauphiné libéré s'est rendu sur place, et a fait paraître un article dans une édition locale.

Compte-rendu des organisateurs

Les Estivales de la question animale 2008 se sont déroulées du 16 au 23 août dans le centre de Parménie en Isère. Soixante-quinze personnes ont participé à cette septième édition.

Les Estivales sont un lieu de rencontres ouvertes pour toute personne intéressée par la question animale quelles que soient ses positions. La question animale est définie comme l'ensemble des problèmes éthiques, politiques, culturels et autres auxquels la société tout entière est confrontée par le fait que les animaux sont des êtres sensibles.

Douze interventions et débats ont été au programme de ces Estivales 2008 couvrant un large éventail de sujets. La liste de ces événements est sur le site des Estivales avec leur présentation et pour certains le texte intégral ou l'enregistrement.

Relativement aux éditions précédentes, cette septième édition marque sur plusieurs points un progrès dans le sens des objectifs des Estivales:

— Par la diversité des participants, au niveau de leurs opinions, de leurs pratiques, de leur âge, de leur milieu social. Comme les années précédentes étaient présents bon nombre de militants antispécistes ou de la protection animale associative ou autre. D'autres étaient venus par intérêt intellectuel. Les tarifs de participation mettait l'événement à la portée de tous, sans exclure les personnes habituées à un certain confort, ou âgées ou handicapées, grâce à la qualité des locaux du centre de Parménie.

— Par le nombre des participants, en nette hausse. 75 personnes en tout sont venues écouter et échanger, certaines le temps d'un seul débat, d'autres restant parfois la semaine entière. La participation quotidienne moyenne a été de 46 personnes; 36 personnes sont restées cinq jours ou plus.

— Par la diversité des sujets abordés, reflétant une large gamme de problématiques et d'approches: de la description concrète du sort des animaux d'abattoir, jusqu'à l'exposé historique sur la notion d'instinct, en passant par les exposés et débats sur les approches et pratiques des associations, sans oublier les discussions à caractère plus directement militant... Les présentations faites de la part d'associations ont été particulièrement nombreuses, reflétant l'intérêt croissant du monde associatif pour l'événement.

— Par la diversité des intervenants, représentant tant des personnes du monde universitaire que des militants de terrain. Un effort particulier a été fait pour encourager la participation féminine, peu représentée au niveau des interventions des années précédentes.

— Par l'écho que cette édition a eu dans la presse, et que nous espérons encore plus grand l'année prochaine.

Du côté des points à améliorer, on peut noter les éléments suivants concernant cette édition et l'avenir des Estivales:

— De larges progrès restent à accomplir dans la diversité du public touché et des intervenants, en particulier pour impliquer plus de personnes opposées aux thèses militantes de libération animale. Les Estivales entendent poursuivre leurs efforts pour amener des intervenants et des participants représentant d'autres points de vue, et venant d'autres pays et milieux.

— Plusieurs des débats ont été dominés par des questions récurrentes, au détriment de l'attention portée aux sujets eux-mêmes. D'où peut être la nécessité de mettre en place des procédés de modération permettant de recentrer le débat.

— Les débats ont souvent eu tendance à se prolonger plusieurs heures, accentuant l'accumulation de fatigue chez les participants. C'est pourquoi les organisateurs proposent de limiter la durée totale des événements à deux heures et demi.

— Les repas pris sur place ont bénéficié de la cuisine équipée des locaux, mais leur qualité a pâti du manque d'organisation, de la volonté de maintenir les prix bas (4 euros par jour), et de la fatigue générale. Il serait peut être une bonne chose de mettre en place à l'avance une organisation pour les repas, avec des menus préétablis, bons et équilibrés, et une ou des personnes supervisant le bon déroulement de la question alimentaire.

— Se pose aussi la question de savoir s'il serait possible d'organiser plusieurs événements en même temps, pour favoriser la diversité des interventions.