Le lien entre violences domestiques et cruauté animale

Présentation du 23/07 après-midi, réalisée par Magali Richaud, avocate, et Nadia Vignon, psychiatre.

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Compte-rendu de Mata'i

Magali Richaud a expliqué que l’étude « du lien » (The Link) entre la criminalité inter-humains et la maltraitance animale avait commencé il y a 40 ans, sur la base de l’idée que les actes de violence interpersonnelle étaient fréquemment précédés ou accompagnés d’actes de cruauté envers des animaux (Phil Arkow). Cette idée a été soutenue, explique-t-elle, par d’autres auteurs : la prof de psycho australienne Eleonora Gullone (pour qui « les deux comportements sont liés »), l’avocate générale américaine Mary Leary…

Divers éléments montrent que violence familiale et délinquance juvénile sont liés.
Par exemple : 43 % des auteurs de fusillades dans des écoles ont commis des actes de cruauté sur des animaux.

Magali Richaud conclut qu’en conséquence, il serait utile de faire des signalements croisés entre institutions (celles qui s’occupent des dangers pour les animaux et celles qui s’occupent des dangers pour les enfants menacés par des familles violentes, par exemple).

À part ça, Magali Richaud a parlé des lois sur la maltraitance animale. Elle a expliqué qu’aux USA, certaines formes d’abus ont été carrément criminalisées dans une cinquantaine d’États fédérés.
En France, il n’y a pas énormément d’infractions spécifiques à la maltraitance animale. On peut néanmoins en faire une liste : les « mauvais traitements » (article R654-1 du code pénal), les « atteintes à la vie volontaires ou involontaires » (articles R653-1 & R655-1), les « sévices graves » et quelques autres infractions.

Nadia Vignon, psychiatre, a ensuite traité une deuxième partie intitulé « société, symbolique et structuration psychique ». Je n’étais pas présent et n’en ai pas fait de compte-rendu.