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Samuel Gaudineau - Les problèmes éthiques et politiques posés par la chasse de subsistance
Les problèmes éthiques et politiques posés par la chasse de subsistance
Par Samuel Gaudineau, doctorant en philosophie.
Le véganisme comme conséquence de l'antispécisme est particulièrement bien théorisé en occident, que ce soit de la part de militant.e.s, d'associations, de journalistes ou de chercheurs/cheuses. Or, c'est parce qu'il est facile et accessible dans nos sociétés qu'il peut se promouvoir aussi bien.
Pour autant, beaucoup de théories disons « académiques » du droit des animaux, ainsi que beaucoup d’œuvres pratiques sur le sujet, semblent s'inscrire dans le cadre d'un « monde végane », d'un antispécisme comme justice globale, mondiale.
Se pose alors le problème de la chasse de subsistance, aggravé par des réalités économiques ou environnementales, au sein duquel on perçoit un conflit d'intérêts, un conflit de droit : le droit à vivre des humains, acté juridiquement, et le droit à vivre des animaux, prôné par différents animalistes, se heurtent. Que faire ici, lorsque la solution idéale n'existe pas ? Qu'est-ce que le véganisme doit faire pour se globaliser vraiment ?
Différentes pistes et propositions seront abordées, dans le cadre de ma thèse, sous la direction de Corine Pelluchon, en philosophie pratique sur la viande de brousse en Afrique et ses enjeux.