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- Catherine Hélayel et Hélène Thouy - L'évolution du statut juridique de l'animal
- Nassima Remouche et Sandre Corneloup - Antispécisme et écologisme : des convergences possibles ?
- David Olivier - La souffrance des animaux sauvages
- Mata'i Souchon - Les limites de la stratégie véganiste. Réhabiliter l’antispécisme en tant que mouvement social.
- Isabelle Dudouet-Bercegeay - Communiquer avec efficience, est-ce fondamental pour faire avancer la cause animale ?
- Manon Dené - Politiser la question animale en France
- Nadim Ghodbane - Pour un végétarisme musulman
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David Olivier - La souffrance des animaux sauvages
Traces de la conférence
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Résumé de la présentation
Au sein du mouvement animaliste, une minorité petite mais grandissante pense que la souffrance des animaux sauvages importe moralement et qu'il sera, tôt ou tard, justifié d'intervenir contre cette souffrance-là aussi. D'autres ont pour idéal un monde où les humains laisseraient simplement les non-humains vivre leur vie «tranquilles» dans une nature libérée de l'influence humaine polluante, destructrice.
Mon propos dans cette présentation ne sera pas tant de défendre une thèse que de simplement montrer et analyser la réalité de la vie dans la nature - réalité qu'il me semble important de connaître, dès lors que l'on prend au sérieux la sentience. Dans une nature «saine», les animaux vivent-ils en santé? Quand on «laisse les animaux tranquilles», sont-ils tranquilles? Libérés de l'exploitation humaine, sont-ils libérés de la souffrance, de la maladie, de la frustration? La prédation tue, bien sûr, mais tue-t-elle vite et bien?
La présentation comportera, par la force des choses, des séquences difficiles; je les rassemblerai à la fin.
Le montant total de souffrance par an dans le monde naturel dépasse l'entendement. Au cours de la minute qu'il me faut pour composer cette phrase, des milliers d'animaux sont mangés vivants, d'autres courent pour leur vie la peur au ventre, d'autres sont lentement dévorés de l'intérieur par des parasites ; des milliers meurent de faim, soif et de maladies. [...] Dans un univers où règnent les forces aveugles de la physique et de l'évolution, certaines personnes vont se blesser, d'autres vont avoir de la chance, et vous ne trouverez aucune raison, aucune justice à cela. L'univers que nous observons possède précisément les propriétés que nous devrions en attendre s'il n'y a au fond aucun dessein ou modèle, aucun but, aucun mal ni aucun bien, rien si ce n'est qu'une indifférence aveugle et impitoyable.
Richard Dawkins, River Out of Eden