«Manifeste pour une éthique inter-espèces» (Movimento antispecista)

Présentation et débat aux Estivales 2005, le dimanche 7 août après-midi.

Manifeste rédigé par le Movimento antispecista italien et visant à représenter les positions fondamentales communes du mouvement antispéciste. (Sur le site du Movimento antispecista on trouvera le texte français du manifeste.)

En l'absence de représentant du Movimento antispecista, le manifeste a été présenté par Agnese Pignataro et David Olivier.

Enregistrement audio

À télécharger en mp3 ou dans d'autres formats (durée 2:32:02).

Commentaire de David Olivier

C'était un peu difficile, puisqu'il n'y avait aucun représentant du M.A. présent, et que la tâche est revenue à Agnese Pignataro et à moi à la fois de faire la présentation (et de distribuer les documents de présentation) et de critiquer ce mouvement. J'avais envie d'en profiter pour débattre plusieurs points, par exemple l'opportunité de ce type de déclaration qui se veut à la fois unitaire et définitive, mais qui ne réussit à être ni l'un ni l'autre. Mais comme à peu près tout le monde semblait d'accord avec moi, il n'y eut pas beaucoup à débattre. Par contre, au détour d'une des phrases est apparue la question de la prédation, question vers laquelle a rapidement dévié le débat, sur un ton assez polémique. À vrai dire, cette question a été soulevée non par moi ni par un autre des antispé cahiétoïdes, mais par un gars dont j'oublie le nom et qui a objecté, de manière assez véhémente, à l'énoncé du droit à la vie des animaux, disant qu'elle impliquait la fin de la prédation; alors que je m'apprêtais de mon côté à objecter au même énoncé qu'il était formulé de manière à ne pas l'impliquer! La suite des débats s'est donc beaucoup focalisée là-dessus, ce qui a été une mauvaise chose parce que ce n'était pas le sujet, mais une bonne chose aussi parce que cela permettait d'aborder ce thème qui fâche dès ce premier jour.

Il est vrai que si des autochtones non initiés étaient là ce jour-là, ce n'était pas le débat idéal pour eux.